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Les maladies cardiovasculaires

Les maladies cardiovasculaires sont un groupe de pathologies qui affectent le cœur et les vaisseaux sanguins. Elles affectent aussi bien les jeunes que les vieux et c'est la première cause de mortalité dans le monde. De quoi s'agit-il ? Comment les prévenir ?

Que veut dire maladies cardiovasculaires ?

Les maladies cardiovasculaires sont un groupe de pathologies affectant le cœur et les vaisseaux sanguins. Touchant les jeunes comme les vieux, elles sont la première cause de mortalité dans le monde. Selon des chiffres publiés par l’OMS en 2015, on estimait à 17,7 millions le nombre de décès causés par les maladies cardiovasculaires. Leur occurrence est très élevée dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires, et pourtant il est possible de les prévenir en prenant en compte certains facteurs de risque.

Quelles sont les principales maladies cardiovasculaires ?

On peut classer 6 grands groupes de maladies cardiovasculaires, à savoir :

  • Les cardiopathies coronariennes : ces maladies affectent les vaisseaux sanguins qui sont chargés d’alimenter le muscle cardiaque. Ce groupe de maladies peut conduire à un infarctus.
  • Les malformations cardiaques présentes à la naissance, elles sont alors dites « congénitales »
  • Les maladies cérébro-vasculaires : elles affectent les vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau. C’est dans ce groupe que l’on peut compter l’AVC
  • Les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires. Ce sont des maladies dues à la présence d’un caillot (ou thrombus) dans les vaisseaux sanguins des membres inférieurs, qui peuvent ensuite migrer vers d’autres organes comme le cœur et les poumons.
  • Les artériopathies périphériques : ces maladies touchent les vaisseaux qui alimentent les membres.
  • Les cardiopathies rhumatismales. Celles-ci sont la conséquence d’une infection bactérienne à Streptocoque, et affectent les muscles et les valves du cœur.

Les deux principales maladies cardiovasculaires, les plus mortelles aussi sont l’infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux. Elles se produisent de façon subite et sont causées par l’obstruction d’une artère alimentant le cœur ou le cerveau. Ces artères étant bloquées, le sang ne peut plus les traverser pour irriguer les organes concernés. 

Plusieurs études ont permis de mettre en, évidence plusieurs éléments augmentant le risque de maladies cardiovasculaires : ce sont les facteurs de risque cardio-vasculaires.

Qu’est-ce qu’un facteur de risque cardiovasculaire ?

Les Facteurs de risque cardiovasculaires sont un ensemble d’éléments dont la présence favorise l’éventualité d’une maladie cardiovasculaire. Il existe des facteurs de risque comportementaux sur lesquels il est important d’agir pour s’assurer un mode de vie sain, mais aussi des conditions de santé préexistantes qui prédisposent à faire ces maladies. Ajouté à cela, des antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires doivent nous alerter et nous pousser à prêter une attention plus que minutieuse à notre santé.

Quels sont les principaux facteurs de risque cardiovasculaire ?

Parmi les facteurs de risque comportementaux, on retrouve :

  • La sédentarité : c’est le manque d’exercice physique. Il est recommandé de pratiquer au moins trente minutes d’activité physique par séance, au moins trois séances par semaines. Cette absence d’exercice physique fait le lit de plusieurs autres facteurs de risques, comme le surpoids, la dyslipidémie, l’hypertension artérielle, le diabète.
  • Le tabagisme : En effet, le tabac altère les vaisseaux sanguins, et augmente de ce fait le risque de formation de caillots. Chez des personnes consommant du tabac, on a constaté qu’arrêter de fumer réduisait le risque de faire un AVC ou un infarctus du myocarde.
  • Une mauvaise alimentation : une alimentation trop riche en sel, en sucre ou en matières grasses, de même qu’une alimentation pauvre en fruits et légumes constituent un facteur de risque de maladies cardiovasculaires, principalement en favorisant d’autres facteurs de risque tels que le diabète, l’obésité, la dyslipidémie.
  • L’abus d’alcool : Bien que l’usage d’alcool soit très répandu de nos jours, il est recommandé d’éviter d’en consommer de façon excessive.

Ces facteurs de risques comportementaux font le lit d’autres conditions de santé qui sont elles aussi des facteurs de risque cardiovasculaires. Ce sont :

  • L’obésité : Il est déterminé par rapport à l’indice de masse corporelle, dont la valeur normale est comprise entre 20 et 25. On parle d’obésité quand l’IMC est supérieur à 30 et d’obésité morbide quand elle est supérieure à 40. L’obésité est très souvent associée à d’autres facteurs de risque tels que le diabète, et l’hypertension artérielle.
  • L’hypertension artérielle : Elle est diagnostiquée par mesure de la tension artérielle à l’aide d’un brassard. On considère une hypertension quand les chiffres qui s’affichent sont supérieurs à 140 (pour le premier chiffre, la pression dite systolique), et 90 (pour le deuxième chiffre, la pression dite diastolique). Il est important de noter que le traitement de l’HTA réduit considérablement le risque d’AVC et d’infarctus. Alors si vous ou l’un de vos proches avez eu un diagnostic d’hypertension artérielle, ne négligez pas de vous faire suivre régulièrement par votre médecin.
  • Les dyslipidémies : le type de dyslipidémie le plus connu est l’hypercholestérolémie, ou plus simplement une augmentation du taux de cholestérol. Il est pourtant important de préciser qu’il existe deux types de cholestérol, le « bon » et le « mauvais » cholestérol. Le bon cholestérol, ou HDL-cholestérol peut avoir un rôle protecteur sur le cœur et les vaisseaux, tandis que le LDL-cholestérol  a un impact négatif, car il accroit les plaques d’athéromes (plaques de gras) contenues dans les vaisseaux ? Ces plaques peuvent causer une obstruction dans les vaisseaux, ou alors se détacher et migrer vers le cœur et les poumons pour causer un infarctus ou une embolie pulmonaire.
  • Le diabète : Il s’agit, sommairement, d’une élévation anormale des chiffres de glycémie. Il existe deux types de diabètes (type 1 et type 2), et ces deux types sont des facteurs de risque cardiovasculaires. Chez des personnes diabétique, un suivi médical régulier et un traitement efficace réduit l’incidence des maladies cardiovasculaires.
  • L’insuffisance rénale : Le cœur et les reins sont fonctionnellement liés. Alors en cas d’insuffisance rénale chronique, on note une augmentation de l’incidence des complications cardiovasculaires.

En plus de ces facteurs modifiables que nous venons de citer, il en existe d’autres, dits non modifiables qui pourtant ont une incidence sur les maladies cardiovasculaires. Ce sont :

  • Le sexe masculin : Avant la ménopause, deux tiers des infarctus surviennent chez les hommes. Ceci s’explique par l’effet bénéfique sur le cœur et les vaisseaux des estrogènes naturellement présents chez la femme.  
  • L’âge : c’est un facteur de risque continu qui devient significatif à partir de 50 ans chez l’homme et 60 ans chez la femme.
  • Les antécédents familiaux : la notion de maladie cardiovasculaire, d’AVC ou de mort subite chez un parent proche constitue un facteur de risque, surtout si cela est survenu à un âge jeune, soit moins de 55 ans pour le père et moins de 65 ans pour la mère.

Peut-on vraiment éviter les maladies cardiovasculaires ?

Au vu de tout ce qui est mentionné plus haut, la plupart des facteurs de risques de maladies cardiovasculaires sont modifiables, si l’on exclut l’âge, le sexe masculin et l’hérédité. Il convient d’agir sur ces facteurs de risque comme des leviers pour limiter l’incidence de ces maladies. Comment ?

  • En ayant des visites régulières à l’hôpital pour des check-up systématiques même en absence de symptômes : Votre médecin vérifiera votre tension artérielle, votre taux de glycémie, vos taux de lipides, votre IMC et votre fonction rénale.
  • En suivant scrupuleusement son traitement si l’on a été diagnostiqué pour l’une ou plusieurs des conditions de santé citées plus haut. Si vous êtes diabétique, hypertendu, ou ayant une maladie rénale chronique, ne négligez pas votre traitement.
  • En développant un mode de vie sain : il est important de limiter l’alcool, manger de façon saine et pratiquer une activité physique régulière, et arrêter le tabac si l’on en consommait.
Team Loosto

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